Le Rouge et Or champion masculin pour la 10e année de suite!

Volleyballmasculin samedi le 21 février 2015, 23:34

C’était soir de bannières provinciales samedi au PEPS. Si l’équipe féminine de volleyball Rouge et Or a vu les Carabins célébrer le titre du RSEQ sur son terrain, la formation masculine a procuré beaucoup plus de joie aux spectateurs présents, battant Montréal 3-1 pour mettre la main sur un 10e sacre consécutif.

En défaisant les Carabins 2-0 dans cette finale québécoise deux de trois grâce à un gain de 25-16, 22-25, 25-15 et 25-17, Laval se qualifie pour le championnat canadien. Le Rouge et Or remporte ainsi une 31e bannière en 34 ans.

« Il y a à peu près juste nous qui savons tout le travail qui a été mis dans l’obtention de ce championnat. On ne l’a pas volé et je suis très fier des gars! » s’exclamait après le triomphe Pascal Clément, qui remportait pour sa part son 20e titre en tant qu’entraîneur-chef du Rouge et Or.

« On a joué du très bon volleyball. Au service on a été impeccable. Ça nous a donné le temps d’installer notre bloc et notre défense. Notre libéro (Vincent Thibault-Bernier) a joué un match superbe en défensive. Olivier Jannini est revenu fort après un match difficile vendredi, et quant à Vicente (Ignacio Parraguirre Villalobos), c’est difficile de croire qu’il en est seulement à sa première année », ajoutait avec enthousiasme Clément. Parraguirre a effectivement encore été au cœur de toutes les grandes séquences du Rouge et Or dans ce match, avec 22 attaques marquantes.

L’instructeur-chef des champions n’a pas manqué de saluer ses vétérans qui jouaient leur dernier match en carrière au PEPS, soit Olivier Bibeault-Pinard « qui a gagné cinq championnats en cinq » et Alexandre Raymond, « qui lui est quatre en quatre. Une belle façon de finir une carrière », a expliqué Clément.

Le Rouge et Or n’a laissé aucun doute sur ses intentions en début de match. L’intensité était au rendez-vous, que ce soit lors de récupérations défensives spectaculaires de Thibault-Bernier, ou lors des puissantes frappes de Parraguirre. Une séquence de huit points de suite a propulsé Laval en tête 16-8 à la mi-manche, une erre d’aller qui ne s’est pas estompée, jusqu’au 25e point.

La deuxième manche a été beaucoup plus serrée, mais les Lavallois ont rarement eu l’avance. La défensive des Carabins a fait le travail et bien que les Rouges ont connu une belle séquence en fin de set pour prendre les devants 22-21, Montréal s’est ressaisi pour égaler le compte à 1-1 en vertu d’une victoire de 25-22.

Les Carabins ont encore amorcé en tête la troisième manche, mais le vent a rapidement tourné. À 12-11, le Rouge et Or a enfilé quatre points pour prendre la pause de la mi-manche avec une confortable avance. Vicente Ignacio Parraguirre Villalobos a mis la touche finale avec trois attaques marquantes sans riposte pour fermer la manche 25-15.

Si Montréal a continué à se battre au quatrième set, on a senti que lorsque le Rouge et Or s’est mis à augmenter lentement son avance, la tendance semblait irréversible. Bruno Lortie s’est retrouvé au centre d’une excellente séquence qui a changé une égalité de 7-7 en avance de 14-10 grâce à trois frappes payantes en plus d’un as au service. Laval a complété le travail en remportant la manche 25-17 sous les applaudissements de la nombreuse foule du PEPS.

pointage1er2e3e4e
Montréal (1)16251517
LAVAL (3)25222525

Meneurs du Rouge et Or
Attaques marquantes : Vicente Ignacio Parraguirre Villalobos 22, Bruno Lortie 8
Récupérations défensives : Vincent Thibault-Bernier 8, Vicente Ignacio Parraguirre Villalobos 4

Le Rouge et Or prendra mardi la direction de Saskatoon, en Saskatchewan, où se déroulera le Championnat de SIC du jeudi 26 février au samedi 28 février. Toutes les parties seront webdiffusées au cis-sic.tv. Le mercredi 25 février, lors du banquet des étoiles, on surveillera attentivement Vicente Ignacio Parraguirre Villalobos, en nomination pour le titre d’athlète par excellence et recrue de l’année au pays, ainsi que Vincent Thibault-Bernier, qui pourrait remporter l’honneur de libéro de l’année.